17-02-2005
Habar ne ressemble réellement à aucun des autres chiens
qui ont partagé notre vie.
Tout petit, il a parcouru 1 600 km, en voiture sur nos genoux, pour venir
de Pologne jusqu’en France : il n’a pas pleuré,
n’a pas été malade et est resté propre tout
le long de ce voyage. Il a même très bien marché en
laisse sur les aires d’autoroute !
A la maison, il a tout de suite été propre, dans toute la
mesure du possible pour un petit chiot.
Il n’a jamais rien détruit et ne jouait, et encore maintenant,
qu’avec ses jouets.
Contrairement aux autres chiots, il a tout de suite été
conscient de sa fragilité et ne faisait rien qui puisse être
dangereux pour lui et, dans le doute, il s’en remettait à
« sont chef de meute », c’est-à-dire
moi, sa maîtresse.
Encore maintenant, bien qu’il s’enhardisse de plus en plus,
à 8 mois, il m’interroge du regard pour calquer sa façon
de réagir sur ce que je peux ressentir et lui dire. Il est très
agréable de le guider, et simplement de le guider : il n’y
a pas besoin d’être sévère.
Il a des yeux vraiment très mobiles ; il garde (il commence
maintenant) en exploitant tous ses sens : sa vue hors du commun,
son ouïe, son flaire et n’aboie que très peu.
Il est tout amour avec nous ; il est charmant, doux, très
équilibré, gai et sensible.
Nous le sociabilisons beaucoup afin qu’il puisse faire la différence
entre nos amis et les vrais étrangers.
C’est vraiment une découverte pleine de bonnes surprises
et de tendresse.
18-03-2005
- Habar et les loups…… à la télévision
J’ai noté une attitude surprenante de Habar lorsque nous
regardons un reportage animalier à la télévision.
Les animaux se succèdent sans provoquer chez lui de réaction
très marquée; il va regarder l’écran avec plus
d’insistance lorsqu’il y a, par exemple, une tête de
tigre en gros plan, mais c’est tout; il va même regarder l’écran
de tout près (ce qui fait que nous ne voyons plus rien!).
Mais lorsqu’il y a des loups, c’est tout autre chose.
Dès qu’il en voit, sans qu’il y ait de hurlement chez
les loups, il s’assoit devant la télévision et il
se met à gronder, d’un grondement très rauque; je
lui dis que ce n’est rien mais il me regarde d’un air de dire
«ma maîtresse tu ne connais pas les loups» et il continue
de gronder jusqu’à ce que l’image disparaisse.
J’ai constaté cela à plusieurs reprises et je crois
qu’il y a quelque chose d’ancestral qui lui dicte la façon
dont il doit agir. C’est très surprenant.
Si vous ne l’avez pas encore deviné….. j’aime
mon chien un peu plus chaque jour, car nous apprenons à nous connaître
et à nous comprendre et j’ai bien souvent l’impression
qu’il me comprend beaucoup plus vite que je ne le comprends et il
est tellement attachant!
HABAR
DIT « VOLK » ET MOI , SA MAITRESSE, EN EXPOSITION
C’était ses premiers pas en expo, samedi 30 avril.
J’étais un peu anxieuse: comment allait-il se comporter?
N’allait-il pas me tirer vers les autres chiens, grogner après
les personnes trop pressées de le caresser?
Rien de tout cela ! Je suis très fière de Mon Chien ! Il
a été d’une gentillesse, d’une sagesse étonnante.
Je le tenais en laisse, très courte, contre moi et il est passé
devant beaucoup de chiens, de toutes les races, mâles ou femelles,
très fier, sans les regarder je crois: il tait avec moi et c’est
la seule chose qui semblait importante pour lui. Je le caressais, lui
parlais doucement et tout s’est passé simplement.
Des enfants l’ont caressé; grandes personnes aussi et, toujours,
il manifestait une certaine satisfaction d’être admiré
et caressé.
Il restait, lors des périodes de repos, à mes pieds, très
calme et personne ne voulait croire qu’il n’a même pas
onze mois!
Le juge a même pu, après me l’avoir demandé,
regarder lui-même ses dents ! il m’a dit qu’il trouvait
mon chien très équilibré… et pourtant nous
avons dû passer, pour arriver au ring, devant des chiens de grandes
races, mâles et femelles ; Volk est passé devant eux, royal,
et indifférent.
Evidemment, la cerise sur le gâteau est qu’il a été
classé excellent classe jeune et que nous avons été
sur le ring d’honneur où, là encore, il s’est
montré calme et vraiment indifférent avec les autres chiens
et, pour moi, l’important était vraiment sa façon
d’être ; c’est le fruit, non seulement de ses origines,
mais aussi de l’éducation que je lui donne et je dois bien
avouer que je n’en suis pas peu fière!
Je suis vraiment heureuse de partager la vie de notre « Volky »!
04-11-2005
HABAR dit VOLK et mes chevaux
Aujourd’hui
4 novembre, Volk a 17 mois et il agit depuis longtemps déjà
comme un adulte avec mes chevaux.
Il les garde, ne les ennuie jamais quand ils se reposent et les chevaux
l’ont bien accepté. Lorsqu’ils sont décidés,
ils jouent ensemble et tout le monde galope !
Il est vrai que lorsque nous avons accueilli Volk chez nous, nous l’avons
présenté tous les jours, plusieurs fois par jour à
nos chevaux ; il était dans nos bras et a pu, sans risque sentir
les chevaux et, eux, ont pu se familiariser avec lui et l’accepter
comme faisant partie de la maison.
Ce sont maintenant les meilleurs amis du monde ; il n’y a que lorsque
je m’occupe de mon cheval que Volk est un peu jaloux…. Mais
comment lui en vouloir ?
HABAR
dit VOLK et la garde de la maison
Nous avons été, mon mari et moi, très surpris…
enfin surtout mon mari car il avait l’habitude de dire que Volk
est une « grosse peluche » et qu’il est gentil avec
tout le monde !!! Je n’ai jamais été d’accord
avec lui sur ce point ; Volk est gentil, oui, et même adorable et
tant qu’il est avec nous il accepte les humains en général.
Et c’est le résultat de l’éducation que je lui
ai donnée (à partir d’un chien équilibré
que l’éleveur m’a confié et qu’il ne fallait
surtout pas abimé).
Mais cette petite aventure a montré à mon mari à
quel point il se trompait !
Nous devions partir tôt le matin (il faisait encore nuit) ; juste
avant, je fais sortir Volk de la maison (en lui donnant sa provision de
cuisses de poulet pour la journée) par la porte de la véranda.
En même temps, Jean-François sort par le garage pour s’occuper
de notre chienne.
Pour Volk, son maître se trouvait dans la maison et en sortant de
chez nous il a vu « quelqu’un » dehors et, là,
j’ai vu cette rapidité avec laquelle il a sauté en
faisant un quart de tour pour se trouver « face au danger »,
et il a émis un grondement très profond que je ne lui avais
encore jamais entendu faire…. Mon mari non plus d’ailleurs…
mais il l’a entendu aussi, bien qu’étant un peu éloigné,
et il a tout de suite parlé à Volk qui, immédiatement,
a remué la queue.
C’est surprenant et rassurant : c’est un chien qui agit vite
mais pas avant d’avoir réfléchi.
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